Une ou plusieurs séance(s) collective(s) partielle(s), ont pu avoir lieu pour rassurer certaines parties sur leur capacité à se retrouver face à une autre partie et à lui parler. Tout le monde est toujours volontaire pour poursuivre. C’est le temps de la 1ère réunion plénière !
Après un rappel sur la démarche et sur les règles de fonctionnement (qui peut être fait avec l’appui du collectif), les différentes phases peuvent être animées (roue de FIUTAK).
La phase 1 porte sur le QUOI. Elle consiste à écouter les différentes parties sur la situation telle qu’elle est vécue par chacun. Ensuite, le médiateur cherche à identifier les intérêts, les besoins et la manière de voir de chacun. Il interroge pour une explicitation : qu’est-ce qui vous fait penser que … ? Qu’est ce qui a conduit à … ? Comment était-ce avant … ?
La phase 2 porte sur le POURQUOI. Les parties doivent pouvoir être « d’accord sur le désaccord ». Il s’agit, de rendre visible pour chacun « l’histoire commune faire de vécus différents » (Stimec – Adijès). Il s’agit d’un partage de représentations reconnu par chacun.
La phase 3 porte sur le COMMENT. L’objectif est de faciliter la recherche commune de solutions. La connaissance d’une méthodologie de la créativité par le médiateur est nécessaire pour animer ce temps, puis pour faire comprendre la différence entre une idée et une proposition.
La phase 4 porte sur COMMENT FINALEMENT. L’enjeu de cette phase est d’aller plus loin qu’une simple intention générale et d’aller jusqu’à un accord (oral ou écrit) qui définit les engagements précis des uns et des autres et anticipe sur certaines situations envisageables dans le futur.
Dans le cas où un accord n’est pas possible, la médiation se clos sur un accord de rupture de médiation.
Demain : clore une médiation – l’accord
